Malgré des accusations d’agression sexuelle sur une mineure, l’ancien maire de Montréal-Nord, Gilles Deguire, pourrait coûter aux contribuables montréalais au moins 124 494$ en prime de départ, s’il en fait la demande.
M. Deguire, qui était maire de Montréal-Nord depuis 2009, ne partirait pas les mains vides à la suite de sa démission.
Conformément à la Loi sur le traitement des élus municipaux, M. Deguire a droit à une prime de départ qui comprend une allocation de transition et une allocation de départ.
M. Deguire aurait droit à une allocation de transition qui équivaut à sa rémunération de la dernière année, soit 124 494$, selon cette loi provinciale. Sa prime ne peut dépasser son salaire de la dernière année durant laquelle il a été en poste.
À ce montant s’ajouterait une allocation de départ d’environ 29 500$.
Maj : Des menaces adressées au Premier ministre canadien
D’après un mandat de recherche dévoilé hier par la chaîne canadienne CBC, Magnotta, au-delà du meurtre sordide dont il est accusé, est en effet également poursuivi pour avoir harcelé le Premier ministre canadien, Stephen Harper, ainsi que des membres du Parlement.
Luka Magnotta, né Eric Clinton Kirk Newman le 24 juillet 1982, a obtenu en 2006 de la justice canadienne de changer son identité.
Dans sa jeunesse, Magnotta aurait dérivé vers une idéologie raciste. Le site d’extrémistes blancs Stormfront.org, dirigé par un ancien leader du Ku Klux Klan, Don Black, a ainsi publié des messages datant de mai 2011 vantant ses prises de position ouvertement anti-immigration.
Maj : Le «dépeceur» de Montréal était vendredi à Paris
Luka Rocco Magnotta a été signalé dans un hôtel de Bagnolet, en Seine-Saint-Denis, dans la banlieue parisienne.
La police, alertée par un témoin, s’est rendue samedi dans cet hôtel. Le suspect, un Canadien de 29 ans en fuite, soupçonné d’avoir tué et dépecé un étudiant chinois à Montréal, avait quitté sa chambre, dans laquelle les enquêteurs ont retrouvé des affaires. Parmi elles, des revues pornographiques et des sacs vomitoires de la compagnie aérienne empruntée par le suspect entre le Canada et la France.
Les policiers ont également établi que le téléphone portable de Luka Rocco Magnotta a été repéré, samedi toujours, par une borne relais dans l’est parisien.
La chasse à l’homme mondiale se poursuit pour retrouver Luka Rocco Magnotta, un Canadien soupçonné d’avoir tué et dépecé un étudiant chinois à Montréal le 24 mai. Il est recherché en France et a laissé quelques traces sur internet.
Sa victime, Jun Lin, 32 ans, originaire de la ville de Wuhan, dans la province du Hubei (centre de la Chine), qui serait arrivé au Québec en juillet dernier pour y faire ses études à l’université anglophone de Concordia, selon la police de Montréal.