
Le tribunal administratif de Nice a suspendu l’arrêté préfectoral qui lui interdisait de fréquenter tout lieu de culte à Cannes et Grasse dans le cadre de l’état d’urgence.Au lendemain de l’audience, le tribunal administratif de Nice a rendu son jugement.
Les documents fournis par la préfecture pour justifier cette interdiction ne permettent pas de conclure que l’imam appartient à une mouvance radicale menaçant la sécurité publique, estime le tribunal dans ses conclusions publiées jeudi.
L’interdiction est donc suspendue et l’État doit verser une somme de 1.000 euros au plaignant, conclut le tribunal.
Pendant l’audience, le jeune imam avait reçu le soutien du recteur de la Grande mosquée de Cannes, Mustapha Dali. Ce dernier s’était félicité d’avoir employé depuis un an cet homme, qui étudie pour l’obtention d’un doctorat et dont il connaît les professeurs.