Le terroriste juif qui avait poignardé a mort une adolescente a la Gay Pride, reconnu coupable

Israeli ultra-orthodox Yishai Shlissel (C), suspected of stabbing six Gay Pride marchers the previous day, is brought handcuffed to the Jerusalem Magistrate's Court on July 31, 2015. Shlissel was released from jail three weeks ago after completing a 10-year sentence for a similar attack in 2005. AFP PHOTO / GALI TIBBONGALI TIBBON/AFP/Getty Images

Un juif ultra-orthodoxe a été reconnu coupable de l’assassinat d’une adolescente israélienne qu’il avait poignardée lors de la Gay Pride à Jérusalem en 2015 ainsi que de tentatives de meurtres contre d’autres participants qu’il avait blessés.

Inculpé d’assassinat le 24 août, Yishaï Shlissel, récidiviste d’un quarantaine d’années, n’avait montré aucun remord devant le tribunal après la mort de Shira Banki, 16 ans. Son geste avait causé un vif émoi en Israël où la police avait été vivement critiquée pour son incapacité à empêcher ce crime, d’autant que le fanatique juif s’était répandu sur différents forums avant de passer à l’acte.

Libération

Nicolas Chaulet, « héritier d’une famille de planteurs », condamné pour « injure raciale »

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Nicolas Chaulet, décrit par un avocat de la partie civile, comme « héritier d’une famille de planteurs de la Côte-sous-le-vent (ouest)« , avait violemment insulté un client attablé dans un restaurant de Gourbeyre (sud), de « sale nègre, fils de pute, esclave, fils de vieille négresse« , ajoutant, d’après ce même avocat, témoin de la scène, « je vais te faire tuer sale petit nègre« . Il avait ensuite brisé le pare brise du véhicule de son interlocuteur.

Les réactions d’associations et politiques avaient été nombreuses en Guadeloupe, après la diffusion de l’information sur les réseaux sociaux et dans les médias locaux de cette « agression raciste » devant « plusieurs dizaines de personnes » selon les mots d’un avocat de la partie civile, Harry Nirelep, qui avait relaté l’affaire dès le lendemain, alors qu’il avait été « témoin » de la scène et s’était porté conseil auprès du jeune homme visé.

« J‘étais atterré, je n’avais jamais vu une agression raciste d’une telle violence« , avait alors confié l’avocat à l’AFP. Il a ajouté que son client, Frédéric Augustin, un artisan de 32 ans, ne connaissait pas » son agresseur.

France TV