
L’homme d’affaires franco-israélien Arcadi Gaydamak, qui s’était constitué prisonnier en novembre pour purger sa peine dans une affaire remontant aux années 1990 de ventes d’armes à l’Angola, a obtenu sa remise en liberté sous bracelet électronique.
L’homme d’affaires, décoré de l’ordre du Mérite en 1996, résidait en Israël. Il avait été condamné en son absence en appel en 2011 en France à trois ans de prison ferme et 375.000 euros d’amende pour fraude fiscale dans le cadre de l’«Angolagate».
L’affaire de vente d’armes vers l’Angola dans les années 90 avait fait scandale en France, du fait notamment de la mise en cause d’un ancien ministre de l’Intérieur de droite, Charles Pasqua. Ce dernier, décédé en juin 2015, avait été relaxé lors du procès en appel, après avoir été condamné à un an de prison ferme en première instance.