Patrick condamné pour meurtre, s’évade du centre de semi-liberté en ouvrant la porte
Patrick Henry, condamné en 1977 à la réclusion à perpétuité pour le meurtre d’un enfant, devait purger une partie de sa peine au centre de semi-liberté d’Haubourdin. Le parquet a fait appel de cette décision. Mais hasard du calendrier, nous venons d’apprendre que ce même CSL a été le théâtre d’une drôle d’évasion…
Le tribunal d’application des peines prévoyait de placer Patrick Henry, 62 ans, condamné en 1977 à la réclusion à perpétuité pour le meurtre d’un enfant, au centre de semi-liberté (CSL) d’Haubourdin, du 4 avril au 4 octobre. Le parquet a fait appel, une décision suspensive.
Dans ce même CSL, le 30 décembre, un détenu d’une trentaine d’années, toxicomane et incarcéré pour violences d’après plusieurs sources, rentre, le soir, après sa journée passée à chercher du travail. Le système est le suivant : les détenus, en réinsertion, sont censés travailler, ou chercher un emploi, le jour, et être enfermés nuitamment dans ce qui semble être à mi-chemin entre une prison et un foyer.
La porte ne ferme pas !
Sauf que la porte ne ferme pas ! « Tous les soirs, un surveillant devait se garer devant pour la condamner.» Cette fois, pas de voiture, et un détenu qui « s’évade », au sens juridique, c’est-à-dire qu’il s’en va. Il sort de détention, en poussant la porte…