Japon : la Justice valide la surveillance des 10.000 musulmans dans le pays

La Cour suprême de l’archipel a rejeté la plainte de Japonais musulmans, qui reprochaient aux autorités de leur pays d’avoir violé leur vie privée en mettant en place une surveillance ciblée.

364_idm_6_0.jpg

«[Les autorités nippones] ont fait de nous des terroristes, [alors] que nous n’avons jamais rien fait de mal !» s’est indigné hier l’un des plaignants, un Japonais converti à l’islam du nom de Mohammed Fujita, dans un entretien à la chaîne Al Jazeera.

Après un premier échec, l’homme ainsi que 16 autres musulmans japonais avaient porté plainte contre leur gouvernement pour violation du respect de leur vie privée et de leur liberté religieuse, réclamant 90 millions de yens de compensation (soit environ 880 000 dollars). En vain : le 31 mai 2016, la plus haute autorité judiciaire du Japon a rejeté la plainte (pour la deuxième fois).

D’après l’avocat des plaignants, la justice a estimé que le gouvernement nippon n’avait enfreint à aucun moment la constitution, dans son action de surveillance de la communauté musulmane du pays. La Cour suprême a également choisi de ne pas contester l’arrêt d’une cour de justice japonaise inférieure, qui avait décrit les mesures de surveillance prises par les autorités comme «nécessaires et inévitables» afin de protéger le pays contre la menace du terrorisme international.

La plainte des 17 Japonais musulmans ne s’appuyait pas sur de vagues soupçons, mais sur la fuite de documents de 114 policiers japonais, en 2010, attestant d’une vaste surveillance publique des personnes de confession musulmane. Les dossiers révélaient notamment que des mosquées, des organisations liées à l’islam mais aussi des restaurants halal faisaient l’objet d’espionnage de la part de l’Etat japonais.

Peu répandue au Japon (seulement 10 000 musulmans vivent dans l’archipel), la religion musulmane suscite des craintes auprès des autorités et de la société civile, liées au terrorisme djihadiste. L’exécution d’un journaliste nippon par l’Etat Islamique, en février 2015, avait suscité un vif émoi dans le pays.

RT

Justin Castellanos, soldat américain arrêté pour avoir violé une femme au Japon

Justin Castellanos, un soldat américains accusé d’avoir violé une femme au Japon.

121106114209-okinawa-rape-prot-2367-1118-1457948701.jpg

La police japonaise a arrêté dimanche un soldat américain de 24 ans soupçonné de viol à Okinawa, un fait divers qui pourrait renforcer l’hostilité des habitants de l’île envers la présence militaire des Etats-Unis. Le suspect, basé dans le camp de Marines Schwab, est accusé d’avoir agressé sexuellement une femme le même jour, dans un hôtel de Naha, chef-lieu de ce territoire de l’extrême-sud du Japon, a indiqué ce lundi un représentant de la préfecture de police d’Okinawa.

De son côté, le gouverneur d’Okinawa, Takeshi Onaga, a fait part de son « ressentiment ». « C’est un acte criminel grave qui ne saurait être toléré », a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par l’agence Kyodo. D’après les médias japonais, le soldat a trouvé la victime, une touriste en visite à Okinawa, endormie dans le couloir de l’hôtel et l’a amenée dans sa chambre dans cet état avant de la violer.

Le Figaro

La Préfecture d’Okinawa abrite 50.000 forces américaines. Les soldats américains auraient été impliqués dans plus de 1.000 crimes sexuels au Japon entre 2005 et 2013.

PressTV

Un viol toutes les 3 heures dans l’armée américaine

Le problème du viol dans l’armée américaine a longtemps été passé sous silence et continue d’ailleurs à l’être, raconte le quotidien britannique The Guardian, pointant la présence d’une culture de l’ignorance et de la confidentialité chez les militaires

On estime que 37% des agressions sexuelles dans l’armée sont commises sur des soldats. Ce sont bien souvent des héterosexuels qui commettent ce type d’agressions, non par pulsion sexuelle, mais pour «remettre les gens à leur place».

En 2005, Le Congrès avait demandé au département de la Défense de réfléchir aux mesures à mettre en place pour une meilleure prévention de telles pratiques, ce qui donna lieu à la création du Sexual Assault Prevention and Response Office.

En 2007, le département de la Défense avait signalé 2.200 cas de viols dans l’armée; le nombre a augmenté à 3.158 en 2010 (soit un viol toutes les 3 heures). Ce nombre est deux fois supérieur à la moyenne de la population féminine civile américaine, chez qui on répertorie un traumatisme d’ordre sexuel pour une femme sur 6.

Slate

Julien Blanc (prédateur sexuel), l’homme le plus détesté du Japon

https://i0.wp.com/www.pualingo.com/wp-content/uploads/2012/09/Blanc-wide-620x349.jpg

« Quand vous allez à Tokyo … si vous êtes un homme blanc, vous pouvez faire ce que vous voulez. Attrapez-la, tirez-la. Elle va rigoler. Il suffit de dire Pikachu ou POKEMON ou quelque chose de ce genre pour faire redescendre la pression.

Habillé d’un t-shirt pikachu, je drague dans les rues (de Tokyo) juste en saisissant les filles et en leur mettant leur visage sur ma bite tout en criant «Pikachu !».

Tous les étrangers blancs font ça. Quand vous croisez un étranger dans la foule et que vos regards se croisent, vous savez qu’il est au courant grâce à ce regard coupable, comme si vous veniez de baiser tous les deux une pute. »

Julien Blanc, coach en séduction lors d’une conférence sur les femmes au Japon.

Qui est Julien Blanc?

Selon sa page Facebook, il est coach en séduction pour Real Social Dynamics, une société soi-disant leader en conseil de séduction. Une formation à son côté peut ainsi vous couter plus de 5 000$ !

Vous pouvez regarder des conférences étonnamment misogynes et agressives de Julien sur la façon de convaincre les femmes d’avoir des relations sexuelles avec vous (si vous êtes un homme de race blanche avec des tendances sociopathes) sur les sites http://www.pimpingmygame.com & http://www.rsdnation.com.

Il devrait venir au Japon courant Novembre, probablement entre le 15 et le 17.

L’origine

En Septembre 2014, msdoom99 a posté sur YouTube, une vidéo sous-titrée en japonais de son film pédagogique « White Male Fucks Asian Women In Tokyo (And The Beautiful Methods To It) »

Msdoom99 indique : «Cela me rend triste. Ce mec blanc débordant de confiance. Il me fait me sentir sale. D’une certaine façon ça me déprime. »

Julien, dans son excès de confiance, semble croire que parce que les femmes japonaises pouffent de rire nerveusement et ne disent pas: «Non!» ou le repoussent, c’est qu’elles sont d’accord avec ses méthodes.

Les internautes révoltés

Une jeune chinoise nommée Jenn Li poste un tweet contre lui. “Comment oses-tu penser qu’il n’y a pas de problèmes à agresser le corps des femmes asiatiques. Ou de n’importe quelle femme”. Le hashtag #TakeDownJulienBlanc devient alors viral.

Nippon Connection