
Quand un antisémite raciste, islamophobe, nationaliste et pétainiste pris la main dans le sac demande à Twitter France de supprimer le compte qui a publié une photo qui le compromet, l’entreprise s’exécute fissa, sans se demander si elle n’est pas en train de servir les néonazis.
Elle a donc suspendu le compte de @Cabinet_Noir (24.400 abonnés) qui avait, selon elle, violé les conditions d’utilisation de Twitter. Selon ce dernier, la suspension faisait suite à un signalement. @Cabinet_noir avait en effet eu la « malveillance » de produire une photo compromettante de l’intéressé (ci-contre) posant complaisamment devant une bonbonne de gaz rebaptisée « Zyklon B », le gaz qui servait à assassiner industriellement les Juifs dans les camps d’extermination, femmes, bébés, grand-mères, enfants, ados, hommes, grand-pères.
Alors que la photo circule depuis un moment sur le réseau, Twitter n’a pas laissé le choix à Cabinet Noir (de gauche démocrate) : il devait supprimer le twit « incriminé » ou perdre tout accès à son compte. Sans plus d’explication.
Ceci montre qu’il est plus que temps que le législateur impose sa vision de la loi aux réseaux sociaux qui ont trop longtemps bénéficié du droit privé. Ils sont bel et bien devenus des espaces d’expression publics, qui remplacent sans vergogne nos droits fondamentaux par leurs propres conditions générales, comme Facebook qui censure la moindre portion de chair mais laisse courir les vidéos les plus violentes, voire (pro)terroristes.