«Le travail d’extermination n’a pas été terminé en 1944 et il faudra le finir… Vous, la conseillère d’éducation, vous êtes comme une gardienne de camp… »
Cela aurait été le discours, jamais formellement reconnu, de Patrick B., 65 ans, père d’un adolescent qui récemment a été placé par l’aide sociale à l’enfance. C’est pour protester contre ce placement que le père, passionné par la Seconde Guerre mondiale, aurait crié ces insultes.
« Ça fait des années que je m’intéresse à la Seconde Guerre mondiale. J’ai travaillé dans un milieu très ouvert et je n’ai jamais eu de problème de racisme »
Le problème, c’est que non seulement il y a eu les paroles mais aussi les armes. En perquisition, les gendarmes ont retrouvé trois fusils à pompe, un revolver, deux carabines et un gomme-cogne. La plupart de ces armes étaient démunies d’autorisation.
« Beaucoup d’armes, beaucoup d’impulsivité, et l’apologie d’un crime contre l’humanité », résume le procureur de la République qui réclame 500 € d’amende à l’encontre de cet « admirateur de l’Allemagne nazie ».
