Michel tire sur une femme, mais ne sera pas jugé car « déséquilibré »

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La chambre de l’instruction de Nancy a jugé que Michel Mortin était irresponsable pénalement. L’homme, qui avait tiré dans le dos d’une femme en février 2014 à Florémont, sera interné en hôpital psychiatrique.

La chambre de l’instruction de Nancy vient de rendre, ce jeudi, un délibéré sans grande surprise dans le dossier Michel Mortin. Les magistrats viennent en effet de prononcer l’irresponsabilité pénale de cet homme de 55 ans qui, lors d’une nuit de février 2014, a tiré une rafale de plomb dans le dos d’une femme. Ces faits se sont produits en pleine nuit, dans la commune de Florémont, alors que la victime promenait son chien dans le village.

Envoyés sur place, les gendarmes interpelleront le quinquagénaire alors qu’il s’était barricadé chez lui en compagnie de sa sœur et sa mère.

L’affaire est peu banale, d’autant plus que Michel Mortin est déjà connu de la justice puisqu’il a été condamné à 20 ans de prison par la cour d’assises des Vosges en 1991. Deux ans plus tôt, il avait tué une jeune femme, déjà à Florémont, en lui assenant 26 coups de couteau.

L’ensemble de ces faits font froid dans le dos et l’homme semblait tout droit parti pour être jugé une seconde fois devant les jurés d’assises. Sauf que depuis le début de cette affaire, son avocat, Me  Renaud Gérardin, s’est toujours interrogé sur la responsabilité pénale de son client. L’homme était paranoïaque et tenait des propos incohérents.

Pour l’avocat spinalien, le discernement de Michel Mortin est complètement aboli. Deux experts psychiatres ont d’ailleurs confirmé cette abolition et ont préconisé son hospitalisation d’office.

Voges matin

Raymond tue sa kiné, 30 ans après avoir tué sa femme

20151022_1_1_4_1_0_obj10145384_1Saint-Martin-de-la-Brasque et ses 836 âmes ont revécu hier des heures douloureuses. Les anciens de cette petite commune entre Durance et Luberon ont eu peine à croire que Raymond Roman, 69 ans, venait une nouvelle fois de tuer une femme.

Il y a un peu plus de trente ans, cet enfant du pays avait assassiné son épouse. Crime passionnel avait-on dit à la fin des années soixante-dix. Cet agriculteur retraité, veuf depuis quelques semaines, s’est fait rattraper par ses vieux démons et a abattu Muriel Bakkouch, sa kinésithérapeute, avant de se suicider, endeuillant deux familles du village.

De leurs premières constatations, il apparaît que le corps de la victime, Muriel Bakkouch, présente six plaies par balle au niveau de la carotide. Elle aurait été atteinte par des cartouches de petits plombs, tirés à bout touchant.

Raymond Roman, lui, a été retrouvé à proximité de sa voiture où une arme de poing chargée a été mise au jour. Lui gît à côté d’un fusil de chasse de calibre 12.

La Provence