« Ce pays est votre patrie », affirme Cazeneuve aux migrants chrétiens
« L’honneur de la France est de donner la protection à tous ceux qui ont été persécutés et relèvent de l’asile en France », a déclaré le chef du gouvernement devant un parterre constitué notamment de religieux chrétiens et d’autres confessions, mais aussi de dizaines d’enfants de réfugiés ou de la communauté assyro-chaldéenne. Lors d’une réception organisée en leur faveur à Matignon, Bernard Cazeneuve a affirmé qu’accueillir les chrétiens d’Orient et « tous les persécutés » éligibles au droit d’asile est « l’honneur de la France ».
« Pour vous comme pour les vôtres, ce pays est votre patrie. Et ce gouvernement mettra tout en œuvre pour que vous puissiez être protégés », a-t-il dit en s’adressant à une jeune Syrienne dont les parents ont été tués par l’organisation État islamique (EI). Pour Bernard Cazeneuve, qui a également cité les persécutions des Yézidis, « aucune paix juste ne sera établie dans cette région sans que leur droit [des chrétiens d’Orient] à y demeurer soit absolument et définitivement garanti ».
Une présence menacée
Le Premier ministre, qui a fait de la « protection » au sens large le mot d’ordre de son passage à Matignon, a ensuite distribué des cadeaux aux enfants, accompagné au pied d’un sapin de Noël par son ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux. La présence chrétienne au Moyen-Orient, qui remonte aux sources du christianisme il y a 2 000 ans, est menacée par les persécutions notamment liées aux agissements de l’EI en Syrie et en Irak.
Les autorités françaises n’établissent pas de statistiques en fonction de la religion des demandeurs d’asile mais estiment à plus de 5 000 le nombre de chrétiens d’Orient accueillis dans l’Hexagone depuis la percée de l’EI en 2014. Quelque 400 d’entre eux se sont installés à Sarcelles (Val-d’Oise) en banlieue parisienne. La mobilisation politique en faveur des chrétiens d’Orient a jusque-là été surtout menée par des élus de droite, comme le vainqueur de la primaire de la droite François Fillon.
Quelle foutaise. De la foutaise.
Et les afghans. Ils ne sont pas des réfugiés pour L’UE. Ils doivent etre raccompagnés dans leur pays.
J’aimeJ’aime
De la main droite on arme, de la main gauche on plaint. Humanisme, à d’autres.
J’aimeJ’aime