Accès à l’emploi: les discriminations varient selon qu’on est perçu comme «arabe» ou «noir»

Les salariés dont l’apparence signale une origine étrangère ont davantage d’obstacles à surmonter au cours de leur vie professionnelle que les autres. Comme le souligne une étude du Défenseur des droits publiée lundi, ceux qui sont perçus comme « arabes » doivent plus fréquemment se justifier de leur religion réelle ou supposée, tandis que les personnes identifiées comme « noires » sont, elles, plus souvent réduites à la couleur de leur peau.
Après le sondage « sur les musulmans » du JDD qui a fait grand bruit tout au long du week-end, le Défenseur des droits Jacques Toubon publie, lundi 19 septembre, une étude sur les discriminations liées à l’origine dans l’accès à l’emploi (la lire ici) « Accès à l’emploi et discriminations liées aux origines ». Il est possible qu’elle attire moins l’attention, alors qu’elle est des plus intéressantes.
Le sondage récent de l’institut Montaigne utilise le terme français de culture musulmane. Ca en dit long.
On n’est musulman ou on ne l’est pas. Etre de culture musulmane si l’on est athée ça n’a pas de sens. De culture arabe, ça a du sens, mais de culture musulmane ça n’en a pas.
Amalgamer arabe et musulman c’est un peu vouloir faire d’une confession une origine, comme le faisait Wilhem Mar. C’est une forme de racisme.
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