Etats-Unis: le fléau des viols sur les campus après celui de Stanford
Le scandale autour de l’agression sexuelle d’une jeune femme par un étudiant à l’université Stanford, qui a retenti dans le monde entier, a ravivé aux Etats-Unis le débat sur le fléau des viols sur les campus.

« Ce cas symbolise la culture du viol dans notre société », a dit à l’AFP Amy Ziering, productrice d’un documentaire sur ce sujet, « The Hunting Ground ».
L’Amérique s’est d’abord émue de la légèreté de la condamnation annoncée le 2 juin pour le viol commis par un ancien étudiant de la prestigieuse université, Brock Turner, sur une jeune femme inconsciente: six mois de prison dont trois fermes.
Les propos tenus par le père de l’agresseur pour tenter d’en appeler à la clémence du juge en ont ensuite écoeuré plus d’un: il faisait valoir qu’envoyer son fils en prison pour « 20 minutes d’action » était une sanction « trop dure ».
Une lettre poignante de 12 pages écrite par la victime à Brock Turner, lue au tribunal puis publiée sur internet a ensuite ému tout le pays.
L’affaire a également suscité des commentaires sur les privilèges des blancs aux Etats-Unis.
Une militante pour les droits civiques, Misee Harris, a notamment posté sur sa page Facebook une photo de Turner à côté de celle d’un ex-footballer afro-américain de l’université Vanderbilt, Cory Batey, qui risque de 15 à 20 ans de prison pour avoir participé au viol d’une femme ivre.
L’affaire est remontée au plus haut de l’Etat. Le vice-président Joe Biden a écrit une lettre à la victime, aujourd’hui âgée de 23 ans. Il s’est dit « en admiration devant son courage » et « rempli de fureur ».
vu comment les américains ont pratiqués des viols sur les irakiens,ces gens refont ce qu’ils ont appris chez eux,le viol dans le sang,les américains sont des malades mentaux en puissances
J’aimeJ’aime