Christophe tue puis viole le cadavre de sa compagne

Deuxième et dernier jour du procès devant la cour d’assises de la Haute-Savoie pour meurtre. Pour les parties civiles représentées par Me Gayet du barreau de Béthune, ça ne fait aucun doute.
« Le médecin légiste a relevé de nombreuses ecchymoses sur le corps. C’est parce qu’elle était sonnée, que la victime ne s’est pas défendue. Quand le corps a commencé à tressauter, il a continué à serrer jusqu’à l’asphyxie. »
Me Gayet est affirmatif, il n’y a pas eu d’abolition de discernement. « Comment une fois l’irréparable commis, s’adonner sur un cadavre à des actes dégradant et humiliant. Puis s’abîmer dans une réflexion de plusieurs heures avant de fuir, en ayant pris le soin de prendre la carte bancaire de la victime, de descendre les poubelles puis de s’acheter le journal et un cigare ? »
Un acte délibéré confirmé par l’avocat général Dallest. « C’est la vie qu’il a voulu éteindre. Ce n’est pas anodin d’étrangler quelqu’un en termes de dangerosité. On laisse filer la vie sous ses doigts. »
« Pour moi, c’est un danger social » assène-t-il et de requérir 20 ans de réclusion criminelle avec un suivi socio-judiciaire pendant 10 ans.
Les jurés ont considéré que l’homicide était volontaire. En conclusion, ils ont condamné Christophe Flamand, conformément aux réquisitions de l’avocat général.
c’est pas assez,peine de mort
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