Selon une ONG, Israël détient arbitrairement plus de 700 Palestiniens
Le Club des prisonniers palestinien a tiré la sonnette d’alarme vendredi. D’après l’organisation, plus de 700 individus sont détenus sans inculpation ni procès dans les geôles israéliennes.

Mohammed al-Qiq en est devenu le symbole. Ce journaliste se trouve en danger de mort après une grève de la faim de 87 jours. Il réclame sa libération, comme les environ 700 autres détenus qui, comme lui, n’ont pas vu la couleur d’un juge. Le regain de violence qui touche Israël et les territoires palestiniens depuis le mois d’octobre a fait exploser les détentions administratives. Ce régime extrajudiciaire permet l’incarcération de suspects sans procès ni inculpation pendant six mois… renouvelables indéfiniment.
Selon le Club des prisonniers, plus de 7000 Palestiniens sont actuellement incarcérés après avoir été condamnés ou placés en détention administrative. Une trentaine d’entre eux ont été enfermés avant la signature en 1993 des Accords d’Oslo.
L’Autorité palestinienne fait de leur libération une condition sine qua non pour reprendre les négociations de paix avec le gouvernement hébreux.