Déjà 24 condamnations à son casier, Jérémy jugé pour vols avec effraction

«Autant aller à l’essentiel : vous reconnaissez les faits », note le juge auprès du prévenu dans le box. De toute manière, Jérémy ne souhaite pas s’étendre sur la commission de son home-jacking.
Lors de son interpellation dans une rue voisine de la plage du Havre le 27 septembre 2010, Jérémy admet avoir dérobé la BMW au volant de laquelle il se trouve. Elle a été volée la veille avec un second véhicule de la même marque, chez un couple de Saint-Lô (Manche).
« C’était dans la campagne. Dans le « trou du cul du monde » pour reprendre la récente expression d’un politique, formule l’avocate des victimes. Ils se demandent pourquoi eux. » Jérémy est bien connu la région durant son adolescence. La nuit des faits, il s’introduit par effraction dans la maison, avec deux complices. Ils subtilisent les clés des automobiles, une carte bancaire, un appareil photo et 700 € en liquide.
Le prévenu a en effet été condamné pour des tirs dans le quartier de Caucriauville, au Havre. Le président lit les vingt-quatre condamnations à son casier. Lors du home-jacking, il avait déjà inscrit dix-sept mentions.
Les juges prononcent vingt mois de prison ferme, mais confondus avec une peine similaire de décembre 2011. La fin de détention est programmée pour 2018. Cinq années auront alors été passées entre les murs.