Frédéric, le directeur du conservatoire condamné à du sursis pour agression sexuelle

L’actuel directeur du conservatoire de Melun, Frédéric B., 46 ans, a été condamné jeudi 11 août au tribunal correctionnel pour l’agression sexuelle d’une mineure de 15 ans. Celle-ci était alors élève de l’établissement.

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Les faits, très anciens, remontent à 2007. Ils avaient été commis dans le cadre d’une relation amoureuse ambiguë entretenue par un échange de textos.

Le prévenu, placé sous contrôle judiciaire, avait un casier judiciaire vierge. Il a écopé de 15 mois de prison avec sursis et dispose de 10 jours pour faire appel. Le parquet de Melun avait requis de la prison ferme. De son côté, l’avocate de la défense, Me Sarah Taïeb, avait plaidé la relaxe.

«  Je suis surprise car c’est quelqu’un de très professionnel, toujours attentif à ses élèves », estime une membre de l’orchestre de musique de chambre, après l’annonce de cette condamnation.

La Republique

Du sursis requis contre Adrien professeur de math pour agressions sexuelles

« Comment, avec votre bagage intellectuel et culturel, vous n’avez pas pu mettre le holà ? » s’interroge encore le juge du tribunal d’Evry. Face à lui, Adrien, 27 ans, cherche, pour l’instant sans succès, la réponse. Cet homme, poursuivi pour des actes de corruption de mineur et d’agression sexuelle commis à Yerres début 2015, a comparu ce mercredi.

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Le procureur a requis à son encontre une peine de 24 mois de prison avec sursis et une interdiction à vie d’exercer une activité en contact avec des mineurs. « Je ne crois pas ici à la rédemption. La société doit protéger ses petits bonhommes », assène le magistrat, évoquant les victimes à travers les mots d’une chanson de Pierre Bachelet.

Il navigue sur Internet, caché derrière plusieurs pseudos, se faisant passer pour une fille ou un adolescent de 15 ans pour le plus âgé, afin de « faciliter le contact », constate le juge. A Luc*, il envoie une photo de son sexe en érection. Il convie Etienne chez lui pour se masturber dans un lit devant un film pornographique.

Dans les vestiaires du club, il montre son sexe en érection à Fabrice. Adrien nie en revanche l’avoir touché. Fabrice, seule victime présente, s’avance, décidé, à la barre. « Je savais qu’il nierait. Je voulais être là pour répondre », clame le « petit bonhomme ».

Le Parisien

Jean-Louis S, L’ex-animateur condamné à du sursis pour agression sexuelle et corruption de mineurs

Lundi, l’ex-animateur de la Maison des loisirs et de la culture de Cesson – Vert-Saint-Denis a été jugé pour avoir abusé de deux mineurs.

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Jean-Louis S., ex-animateur de la Maison des loisirs et de la culture de Cesson – Vert-Saint-Denis, n’aura pas le droit d’exercer une activité au contact des mineurs durant cinq ans. Jugé lundi 18 janvier au tribunal correctionnel de Melun, le prévenu de 50 ans a été reconnu coupable de corruption et agression sexuelle de mineurs, ainsi que de provocation directe de mineur à l’usage de stupéfiants. Il a été condamné à 18 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve durant 2 ans, avec obligation de soins.

De 2010 à 2011, l’animateur avait invité un adolescent de 14 ans chez lui, à Melun, pour visionner des films pornographiques et proposer des séances de masturbation. Il l’avait également incité à fumer du cannabis.

L’enquête de police avait permis de mettre à jour une agression sexuelle remontant à 2007, commise à l’encontre d’un garçon d’une dizaine d’années. Lors d’un jeu de rôle en forêt, l’agresseur, qui a déclaré ne pas s’en souvenir, lui avait mis la main dans le slip en prétextant réajuster son pantalon trop grand. Il doit être inscrit au fichier des délinquants sexuels.

La Republique

Marcel agresse sexuellement une jeune maréchale-ferrante et écope d’un sursis

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«On avait de bonnes relations, amicales. Il n’y avait jamais eu ni de propos ni de gestes déplacés de sa part», confie la victime, une jeune femme qui exerce la profession de maréchal-ferrant. Ce 30 avril 2015, elle ferre des chevaux dans un centre équestre. Le palefrenier, un homme de 57 ans, revient aux écuries.

Il rentre derrière la jeune femme qui s’apprête à partir. Il lui barre le passage et lui intime de rester : «ça va durer que 15 minutes». Elle tente de le repousser. Il insiste : «Tu vas aimer». Il s’approche d’elle, lui soulève sa brassière et son soutien-gorge et commence à lui lécher les seins. Il tente de lui baisser son pantalon. Elle se recule et tombe, acculée, sur des bottes de paille. Il sort son sexe et essaie de le lui mettre dans la main. Elle parvient à se dégager. Il se masturbe devant elle. Une fois son affaire faite, il la laisse partir. Elle rentre chez elle et raconte son agression sexuelle à sa compagne, puis porte plainte à la gendarmerie.

«Vous vous rendez compte, et si cela avait été votre fille la victime ?» relève la présidente Élisabeth Gadoullet. «C’est pas joli, c’est pas bien», s’excuse Marcel (1).

Le tribunal a condamné Marcel à 12 mois avec sursis.

La Depeche

Emmanuelle et son fils Kévin agressent les voisins et les gendarmes et écopent d’un sursis

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« La scène a été sauvage, impressionnante, ubuesque », scande le tribunal pour décrire ce qui s’est passé ce soir-là.

Une femme de 39 ans faisait sa pendaison de crémaillère en compagnie de son fils, d’amis, et de vagues connaissances. Pendant tout l’après-midi, l’alcool coule à gros bouillons et, vers minuit, après d’interminables nuisances, le ton monte. Un groupe d’une dizaine de personnes, la responsable de la crémaillère en tête, va chez les voisins, défonce le portail, frappe les personnes présentes et saccage les abords de la maison.

« Ça a été une nuit terrible pour moi et ma famille », témoigne un jeune père de famille. Sa femme était enceinte : elle a été frappée. Un enfant en bas âge était présent : il a été exfiltré chez d’autres voisins pour le mettre en sécurité tandis que le groupe vociférant tentait d’entrer de force dans le domicile.« Heureusement qu’on a réussi à s’enfermer ».

Une première intervention de la gendarmerie calme le jeu mais, plus d’une heure plus tard, les fêtards continuent de multiplier les nuisances et les militaires sont obligés de revenir. Ils interpellent la mère de famille, en complet état d’ivresse et qui les injurie, et la violence monte d’un cran.

Casque et hachette contre tasers

Les gendarmes sont pris pour cibles par des fêtards au premier étage de la maison qui jettent des projectiles. Ils répliquent avec des gaz lacrymogènes, sortent leurs tasers. Un des prévenus sort avec un casque vissé sur la tête et une hachette à la main. Un autre a une batte de base-ball. Un gendarme a été légèrement blessé.

Devant le tribunal, l’indigence des justifications des prévenus laisse pantois. « J’avais bu et ça me donne mauvais caractère », grommelle Emmanuelle D., la responsable de la crémaillère. « Je ne sais pas pourquoi je suis allée chez les voisins, pourquoi j’ai insulté les gendarmes et pourquoi ça a dégénéré ». Son fils, Kévin P., 19 ans, qui a été reconnu comme ayant porté le casque et la hachette, comme étant le plus excité de la bande : « Moi, j’ai tapé le voisin, c’est tout ». « Et la poubelle, qu’avec d’autres vous avez lancée en l’air ? », demande le tribunal. 

Allant au-delà des réquisitions du procureur de la République, le tribunal a condamné les prévenus tout en les admonestant : « Ne riez pas, à la prochaine comparution, avec des sursis avec mise à l’épreuve délivrés aujourd’hui, vous irez en prison ».

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