Tribune anti-harcèlement sexuel: Christine Boutin estime que c’est l’identité de la France qui est attaquée

Christine Boutin a « honte de ces anciennes ministres » qui, en publiant une tribune anti-harcèlement sexuel dans le Journal du Dimanche, laisse penser, selon elle, que tous les hommes politiques sont des obsédés sexuels. 

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Christine Boutin avance deux arguments contre « le puritanisme » qu’elle craint de voir s’installer après l’affaire Baupin. Le premier concerne les femmes elles-mêmes. Pour elle, si certaines femmes se font harceler, elles y sont un peu pour quelque chose. Voici son raisonnement :

« Mais vous savez, il y a des femmes avec lesquelles on peut aller plus loin et d’autres femmes avec lesquelles on ne peut pas aller plus loin. »

Et pour étayer ses propos, Christine Boutin se réfère aux mots d’une  participante des Grandes Gueules, Claire O’Petit, commerçante. Cette dernière expliquait juste avant Christine Boutin que certaines femmes sont « attirées par le pouvoir » et parfois « viennent se vendre aux messieurs et se pendent à leur cou »…

Elle estime que, quand il y a « des mots déplacés », « on remet les gens à leur place ». « Si ça va plus loin, on dépose plainte », ajoute-t-elle. Point barre. Et c’est tout. Non parce qu’à force de mettre tout le monde dans le même sac de pervers, c’est l’identité de la France qui est attaquée, Elle ajoute :

« Je ne sais pas si vous aimez la France avec certaines de ses caractéristiques. L’une d’entre elles, c’était la gauloiserie. Moi personnellement, j’aime bien la gauloiserie. »

« Je ne veux pas qu’on tombe dans le puritanisme. Je pense que la gauloiserie fait partie de l’identité française. Rigolote mais quand même bien là. Ça suffit. »

Le Lab