
C’est ce qu’on appelle une bombe. Cette semaine, le magazine Society consacre huit pages à Cyril Hanouna et son émission à succès sur D8, Touche pas à mon poste!. Dans cette enquête, plusieurs chroniqueurs ainsi qu’un employé de sa société de productions ont témoigné anonymement. Ils font de drôles de révélations, certaines loufoques, d’autres plus inquiétantes.
• Son côté tyrannique
C’est d’abord l’aspect de sa personnalité qui ressort de cette enquête. Au téléphone, l’animateur peut être exécrable. «Il me disait ‘T’as rien compris, t’es qu’une merde, si t’es pas content je te vire demain, c’est moi le vrai roi du groupe Canal‘ ou encore ‘Tu sais combien je pèse?», témoigne un employé de la production H2o.
L’année dernière, on n’avait pas le droit de dire du bien du Grand Journal, et cette année, on n’a plus le droit d’en parler du tout, parce que c’est Bolloré», lâche la source du bi-mensuel.
• Sur les menaces
Récemment, deux journalistes du groupe Canal+, Julien Cazarre et Arnaud Ramsay, ont porté plainte contre Cyril Hanouna après avoir reçu des menaces par téléphone. «Un jour, il l’a menacé juste parce qu’il avait dit dans une interview qu’il ne regardait pas TPMP. (…) C’était: ‘Putain mais t’es qu’un fils de pute, je vais venir te cramer les couilles.’ Il se serait par ailleurs expliqué chaudement à la sortie d’Europe 1 avec Christophe Dechavanne et Nikos Aliagas.
• Sur l’ambiance au sein de Touche pas à mon poste!
L’animateur vedette de D8 ne serait pas tendre avec Bertrand Chameroy: «Un jour, j’ai entendu Cyril dire à Chameroy: ‘Arrête de parler d’Obama! Tout le monde s’en branle d’Obama, personne ne le connaît», raconte l’employé de sa société de productions. Il forcera aussi Bertrand Chameroy à rester hypnotisé alors que ce dernier avait fondu en larmes cinq minutes avant le début de l’émission spéciale il y a quelques semaines.
On apprend également qu’il est capable de «déféquer dans les pompes d’un chroniqueur, d’uriner dans la poubelle de la productrice ou dans le verre du rédacteur en chef, attendant que ce dernier y trempe les lèvres». «C‘est horrible mais dans la boîte, plus personne n’a envie de faire TPMP. (…) Chaque soir, on y va en traînant des pieds parce qu’on sait que quelqu’un en plateau va se prendre une plume dans le cul».
