« Exaspéré » par l’Etat, l’agriculteur détruit une voiture de gendarme

Un agriculteur en colère contre l’Etat et ivre a foncé avec son tracteur contre une voiture de gendarme en Meurthe-et-Moselle. Pas de blessés mais d’importants dégâts. Le véhicule d’intervention est complètement détruit.

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Mercredi, vers 18H00, un agriculteur ivre a volontairement lancé son tracteur contre la grille de la brigade de Colombey-les-Belles avant de détruire un véhicule d’intervention, stationné dans la cour de la caserne de Colombey-les-Belles près de Toul.
Immédiatement interpellé, l’homme, âgé de 61 ans, a été placé en dégrisement puis en garde-à-vue. Ses motivations: rien contre les gendarmes, seulement l’intention de faire une « action d’éclat » contre « un symbole de l’Etat » pour montrer « son exaspération du moment ».

Résultat: plus de 22 000 euros de dégâts, un portail et un véhicule détruits.

Poursuivi pour mise en danger de la vie d’autrui, conduite sous l’empire d’un état alcoolique et destruction de biens publics, l’agriculteur est jugé cet après-midi en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Nancy.

Loractu

Une querelle entre agriculteurs vire en vendetta

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Une querelle de voisinage a éclaté entre deux agriculteurs à Saint-André sur Sèvre. L’un d’eux a été agressé il y a quelques semaines, il est aujourd’hui soutenu par une grande partie du village. La municipalité craint que la situation dégénère.

Depuis plusieurs mois, la pression monte à Saint-André sur Sèvre. Deux agriculteurs de la commune, voisins, se querellent, et les disputes deviennent de plus en plus violente: l’un d’entre eux a même été passé à tabac par les amis de l’autre.

Le voisinage ne supporte plus cette situation, et la mairie craint qu’un acte irréparable soit commis, un jour.

        « On ne peut plus l’accepter, il faut dire stop »

Les habitants ont cependant décidé de prendre partie pour l’un d’eux, accusant l’autre d’être à l’origine de la majorité des maux. Ce dernier se défend, expliquant être rejeté par le village car sa famille n’est pas originaire de la commune.

Un rassemblement de 350 personnes a eu lieu dans le village pour tenter de trouver une solution à ces tensions.