Béziers : Robert Ménard condamné pour avoir insulté un instituteur

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En appel, le maire de Béziers a perdu son procès contre l’instituteur qu’il avait insulté. Robert Ménard a, en revanche, gagné contre l’Association biterroise contre le racisme devant le tribunal administratif.

Lundi, en appel, devant le tribunal correctionnel de Montpellier, Robert Ménard a perdu son procès contre l’instituteur qui le poursuivait pour l’avoir traité de « petit con ». Il a été condamné à 500 € d’amende sans sursis, 1 € de dommages et intérêts et 500 € de frais de justice.

« Je déplore cette décision, mais je vais en rester là, a déclaré ce mercredi, le maire de Béziers. Je constate deux poids deux mesures avec la justice. À Vias, une institutrice est menacée de mort par des parents d’élèves. Elle a dû quitter l’école et le dossier a été classé sans suite. Moi, j’insulte un instituteur qui refuse de me serrer la main, je n’aurais pas dû, mais je suis condamné. » En première instance, devant le tribunal correctionnel de Béziers, le maire avait été condamné à une amende de 500 € avec sursis.

L’ordonnance ne convient pas à l’ABCR

Par ailleurs, l’Association biterroise contre le racisme avait lancé, le 9 décembre, une requête en référé devant le tribunal administratif de Montpellier car la mairie de Béziers ne lui mettait pas à disposition un bureau au sein de la Maison de la vie associative. Cette requête a été rejetée par ordonnance ce même lundi 12 décembre.

Le juge des référés a considéré : « Quand une décision administrative, même de rejet, fait l’objet d’une requête en annulation ou en réformation, le juge des référés, saisi d’une demande en ce sens, peut ordonner la suspension de l’exécution de cette décision, ou de certains de ses effets, lorsque l’urgence le justifie. et qu’il est fait état d’un doute sérieux quant à la légalité de la décision. »

Le juge a aussi considéré que l’association avait un local au second étage de la MVA disponible pour des réunions et qu’une salle de réunion était à sa disposition sur réservation. Le juge précise encore : « L’association ne détient aucun droit au renouvellement de la convention d’occupation du domaine public, laquelle arrive à échéance le 31 décembre prochain. Elle peut donc jusque-là défendre les intérêts que ses statuts lui donnent pour mission de défendre la condition d’urgence. »

Midi Libre

5 réflexions sur “Béziers : Robert Ménard condamné pour avoir insulté un instituteur

  1. Actualités
    MENARD FN made in CIA (N°4) : « MENARD, CUBA et la CIA (4)
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     » Le dossier Robert Ménard. Pourquoi Reporter sans frontières s’acharne sur Cuba » de : Jean-Guy Allard

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    de Jean-Guy Allard, avec la collaboration de marie-Dominique Bertuccioli

    Au cours des ans, Robert Ménard, le secrétaire général de Reporters sans frontières, est arrivé à s’ériger en référence universelle. Son but déclaré : la défense de la liberté de la presse. Noble but… auquel personne ne peut refuser de souscrire !

    Pourtant, lorsqu’il s’agit de Cuba, tout dans son profil fait de lui un agent de la CIA, soutient Jean-Guy Allard, journaliste québécois vivant à La Havane.

    Au cours d’une entrevue qu’il lui accordait récemment, l’ex-agent des services de renseignement cubains Nestor Baguer lui racontait sa rencontre du 20 septembre 1998 avec Ménard, alors qu’il occupait le poste de président de l’Association des journalistes cubains « indépendants ».
    Dans son témoignage, Baguer explique comment le comportement de Ménard est calqué sur celui des agents de services secrets.
    À Miami, l’associée de Ménard, Nancy Pérez Crespo, a développé un véritable réseau d’agences d’information cubaines dont la prétendue « indépendance » est garantie par les subventions millionnaires de l’United States Agency for International Development (USAID) et de la National Endowment for Democracy (NED), organismes obéissant aux orientations de la Central Intelligence Agency (CIA).
    Le groupe de Nancy Crespo est ouvertement lié à un réseau d’individus qui, tous, ont participé activement aux campagnes en faveur du terroriste international Luís Posada Carriles et pour la libération d’Orlando Bosch, le terroriste le plus dangereux du continent, selon le FBI lui-même.
    Ce même réseau a aussi combattu férocement le retour du petit Elian à Cuba… et a livré la Maison Blanche à G. W. Bush, en trafiquant les élections en Floride du Sud.
    En quelques chapitres, l’auteur retrace aussi l’histoire des relations suspectes de Ménard avec les grandes fortunes du monde français des médias qui ont fait de lui un intouchable dans toute la presse de France.
    Jean-Guy Allard, ex-journaliste au Journal de Montréal et au Journal de Québec, est depuis trois ans journaliste à l’hebdomadaire Granma internacional.
    Marie-Dominique Bertuccioli, Française d’origine, est journaliste à Radio Havane Cuba.

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  2. L’UNESCO exclut Reporters Sans Frontières, affiliée à la CIA, pour ses « méthodes de travail » controversées (Rebelion)

    Jean-Guy ALLARD
    L’ONG française Reporters Sans Frontières (RSF), subventionnée par des agences du Département d’État nord-américain et dont les liens avec l’intelligence nord-américaine ont été démontrés, vient d’être exclue de la liste d’Organisations Non Gouvernementales associées à l’UNESCO.
    C’est la deuxième fois en exactement quatre ans que RSF est sanctionnée par l’UNESCO pour son manque d’éthique.
    L’institution prestigieuse des Nations Unies lui a avait déjà retiré le mercredi 12 mars 2008 le co-parrainage de la Journée pour la liberté d’Internet pour cause de « tentatives visant à disqualifier un certain nombre de pays ».
    Le Conseil Exécutif de l’organisme international a validé ce 8 mars la décision du Comité sur les Associés Non Gouvernementaux qui a retiré à RSF son statut d’organisation associée.
    Le Comité sur les Associés Non Gouvernementaux, un organe affilié au Conseil Exécutif de l’UNESCO, s’est réuni le 28 février dernier, pour étudier le reclassement des ONG qui collaborent avec l’UNESCO.
    Au cours des débats de l’UNESCO, quelques pays ont dénoncé les méthodes controversées de travail employées par l’ONG « qui ne sont pas compatibles avec les valeurs de l’UNESCO dans le domaine du journalisme » et a décidé de l’exclure de la catégorie d’association.
    La créature de Robert Menard

    En 2008, quelques mois après une décision similaire, le fondateur de RSF, Robert Ménard, a renoncé à son poste de chef de l’ONG, qu’il détenait apparemment à vie, pour accepter un contrat millionnaire de l’Émirat du Qatar où il devait supposément créer un organisme en faveur des droits de la presse.
    Il est aujourd’hui de retour en France où il est associé au parti d’extrême-droite, le Front National, des Le Pen.
    Lorsqu’il était à la tête de RSF, Ménard a du publiquement reconnaître que son groupe recevait des subventions généreuses de l’Agence de Développement International (USAID), une façade de l’intelligence nord-américaine, à travers le Center for a Free Cuba, une créature de Freedom House, dirigée par l’agent de la CIA Frank Calzón.
    Ménard a eu pendant des années accès aux fonds de l’agence nord-américaine pour l’ingérence, USAID, qui disposait l’année de sa « retraite » précipitée d’environ 45 millions de dollars pour mener son travail de propagande et d’espionnage contre Cuba, à travers un réseau de soi-disant ONG. Le bras droit de Calzón, Felipe Sixto, a avoué à la fin de l’année passée avoir volé un million et demi de dollars du budget du « Center » .
    L’affiliation avec l’USAID et d’autres appuis occultes des EU explique l’ardeur de RSF à attaquer constamment les pays progressistes de l’Amérique Latine, parmi lesquels les pays de l’ALBA, contre qui il déclenche à intervalles régulières des campagne de diffamation aux côtés d’autres organismes de presse connus pour leur collaboration avec le Département d’État.
    En février passé, RSF est intervenu dans le débat qui se développe à l’Équateur sur les droits de la presse pour appuyer le quotidien El Universo, condamné pour injures et mesonges grossiers contre le président Rafael Correa.
    RSF a qualifié de « désastre » la décision de la Cour Nationale de Justice (CNJ) de l’Équateur qui a ratifié une sentence par « une injure calomnieuse » contre le porte-parole du quotidien de l’extrême-droite et de l’oligarchie.
    De même, RSF attaque la Bolivie et en Venezuela, les pays dont la « grande presse » a été traditionnellement monopolisée par l’oligarchie nationale.
    Désormais, RSF ne disposera pas d’un droit d’intervention et devra se limiter à « des consultations ».
    Plus de 60 ONG collaborent avec l’UNESCO en tant qu’organisations associées.
    Jean-Guy Allard

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  3. L’association de Robert Ménard, Reporters Sans Frontière, est financé par la NED (National Endowment for Democracy), une association fondée par l’ancien président des Etats-Unis, Ronald Reagan, en 1983, afin de permettre à la CIA de mener des actions secrètes.

    Le National Endowment for Democracy (NED) est une association à but non-lucratif des États-Unis dont l’objectif officiel est l’éducation et la formation vers la démocratie à travers le monde. Il a été fondé en 1983 et la plus grande part de ses fonds provient du Département d’Etat des États-Unis, avec approbation du Congrès; par cette approbation, le gouvernement se dégage de toute responsabilité directe des agissements de la NED.
    Cet organisme a été créé par Ronald Reagan pour poursuivre les actions secrètes de la CIA en soutenant financièrement et en encadrant des syndicats, des associations et de partis politiques.

    Ce financement a été reconnu par Robert Ménard lui-même:

    Dans un article daté du 11 mars 2005, Diana Barahona dans Northern California Media prétend que RSF perçoit des fonds gouvernementaux américains via la NED, pouvez nous confirmer ses propos’

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  4. RSF a établi une liste de quinze pays « ennemis d’Internet »:
    l’Arabie saoudite, le Belarus, la Birmanie, la Chine, la Corée du Nord, Cuba, l’Egypte, l’Ethiopie, l’Iran, l’Ouzbékistan, la Syrie, la Tunisie, le Turkménistan, le Viêt-nam et le Zimbabwe, dont la principale caractéristique est d’être des nations du Tiers-monde.
    Pas un seul pays occidental ne figure sur cette liste. Mais rien n’est bien surprenant puisque Robert Ménard, secrétaire général de l’organisation parisienne depuis 1985, a affirmé que seuls les pays sous-développés l’intéressaient : « Nous avons décidé de dénoncer les atteintes à la liberté de la presse en Bosnie et au Gabon et les ambiguïtés des médias algériens ou tunisiens mais de ne pas nous occuper des dérives françaises ». Pour quelle raisons ? « Parce que, ce faisant, nous risquons de mécontenter certains journalistes, de nous mettre à dos les grands patrons de presse et de braquer le pouvoir économique. Or, pour nous médiatiser, nous avons besoin de la complicité des journalistes, du soutien de patrons de presse et de l’argent du pouvoir économique », explique Ménard.

    Il ne veut pas contrarier la bien pensante presse occidentale mais s’acharne sur la presse étrangère, quelle crédibilité peuvent avoir ses actions? Aucune.

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  5. Robert est un agent américain et israélien comme tous ceux qui gravitent au FN

    ROBERT MÉNARD EXPLIQUE:
    « Les grandes manifestations contre la guerre du début 2003 avaient quelque chose de pathétique et même de pitoyable, tant la bêtise régnait en maître dans les rues de Paris avec ces gamins, keffieh autour du cou et banderoles pacifistes à l’épaule, qui dénonçaient d’une même voix George Bush et Saddam Hussein. Avoir vingt ans n’excuse pas tout… »

    « Ras le bol des bons sentiments dégoulinants – ces jeunes des banlieues forcément victimes des forces de l’ordre, ces “ sans-papiers ” qu’on devrait accueillir sans jamais fixer de limite, ces antimondialisation tellement plus sympathiques que l’affreux FMI — nouvelle incarnation de l’ogre dévoreur d’enfants du tiers-monde -, de tout ce bric-à-brac à la mode qui nous empêche de réfléchir. »

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