Pour le secrétaire général du FN, certains élus frontistes étaient « inadaptés à leurs fonctions »
Le Front national n’a jamais eu autant d’élus locaux. Mais, même s’il enregistre quelques ralliements souvent issus de Les Républicains, le parti de Marine Le Pen fait face à des défections en série, comme le relate Le Parisien (article payant) de ce lundi 4 avril.

Selon les détracteurs du parti d’extrême droite, « 15% » des 1.600 élus frontistes ont déserté. Soit 240 personnes. Un chiffre que le FN conteste, ses propres pointages signalant « une petite centaine » de désertions. « C’est la vie normale d’un parti », justifie Nicolas Bay auprès du quotidien.
Et selon le secrétaire général du FN, ces départs ont de multiples causes. « Nous avons aussi dû exclure certaines personnes qui ne faisaient pas l’affaire », ajoute ce cadre du FN en référence aux candidats FN « à problèmes ». Et d’ajouter, en forme d’aveu, car le parti a dû trouver de nombreux candidats pour être présents partout aux élections municipales, départementales et régionales :
Sur 1.600 élus, c’est inévitable, certains se révèlent malheureusement inadaptés à leurs fonctions.
Il aurait mieux valu s’en rendre compte avant de les présenter aux électeurs. C’est pourquoi le parti de Marine Le Pen a décidé de mettre ses candidats aux futures législatives de 2017 en « période d’essai » pour éviter qu’un tel scénario ne se reproduise.
C’est bon signe, le parti se remet en cause
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