Jugé pour agressions sexuelles sur ses fils et petit-fils, Michel échappe à la prison

La peur et le tabou ont longtemps protégé Michel D. Mais les incartades du prévenu, homosexuel refoulé, ont fini par le rattraper. Il est inscrit au fichier des délinquants sexuels et écope d’un lourd suivi judiciaire pour avoir pratiqué des caresses et fellations sur ses fils et petit-fils.

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Michel D. est condamné une première fois en 2011 pour détention d’images pédopornographiques. Quant aux souvenirs de ses fils, ils sont précis (l’aîné se souvient que la première fois avait eu lieu « la nuit durant laquelle la première guerre du Golfe a été déclarée »), identiques. Et puis les deux hommes ne cherchent pas à alourdir la faute de leur père. « Pourquoi auraient-ils inventer tout ça ? questionne la présidente Élise Hibbon. Ils auraient pu vous accuser de faits plus graves, de viols, mais ils ne le font pas. »

Quatre ans de prison ferme requis mais Michel D. échappe à l’incarcération

Il y a aussi le fait que Michel D. a avoué son homosexualité il y a dix ans, a eu une relation avec un très jeune homme après son divorce, que l’un de ses fils et son petit-fils souffrent de dépression sévère. Le procureur Xavier Laurent, qui réclame pas moins de quatre ans de prison ferme. Michel D. échappe à l’incarcération mais devra s’astreindre à un lourd suivi psycho-judiciaire de deux ans. Il lui est interdit d’exercer une activité avec des mineurs et il ne pourra pas revoir son petit-fils avant sa majorité.

La Voix Du Nord

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