Audrey Azoulay « A l’ENA, j’ai découvert fortement l’antisémitisme vieille France »

 La nouvelle ministre de la Culture et de la Communication, Audrey Azoulay, surprise du remaniement, se confie dans un long portrait que lui consacre le JDD.

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« A l’ENA, j’ai découvert fortement l’antisémitisme vieille France »

Son parcours par l’ENA (« J’y ai découvert fortement l’antisémitisme vieille France ») son travail dans une banque (« J’ai détesté ça »), ses combats militants dans les rues en 1986 ou 1995, son respect pour Jospin, les attentats… La nouvelle ministre de la Culture et de la Communication, ancienne conseillère de François Hollande qu’elle a emmené au théâtre ou aux expos, livre sa vision de la France et du monde dans le JDD.

Le JDD

Une réflexion sur “Audrey Azoulay « A l’ENA, j’ai découvert fortement l’antisémitisme vieille France »

  1. Bonjour.
    Ce qu’oublie de dire Audrey Azoulay est que ces énarques antisémites font ensuite carrière, en plus d’un cas, dans l’appareil d’Etat : il en est même qui émargent à la Culture ! Et c’est ainsi qu’en avril 1995, après que des nazillons qui faisaient partie du personnel de la BN avaient, au retour d’un meeting de Le Pen et porteurs de faux uniformes de policiers, agressé une femme algérienne enceinte à Courbevoie : les intéressés purent dès le lendemain, avec la complicité de l’énarque Philippe BELAVAL alors directeur de cet Etablissement… reprendre leur poste comme si de rien n’était !
    Vingt ans passèrent.
    Entremps le nommé BELAVAL, après avoir présidé la Cour administrative d’appel de Bordeaux puis celle de Versailles (ces allers-retours entre les ministères et les juridictions en disent long sur ce qui en France tient lieu de justice administrative), avait de nouveau tâté du culturel. Et c’est ainsi qu’en 2015 une délégation d’étudiants israéliens désireux de visiter la Sainte-Chapelle fut l’objet de discrimination et ce alors que la Réunion des Monuments Historiques, dirigée maintenant par le nommé BELAVAL, était ici en cause. Mais : « on ne demande pas de compte aux vainqueurs », comme l’a rappelé Erwin Blumenfeld dans son beau livre ‘Jadis et Daguerre’. Or les vainqueurs -sans guillemets hélas- dans le cas de la France : ce sont les énarques ! Et il s’est même trouvé un procureur pour classer sans suite, faut plus s’gêner, la plainte pour discrimination qui avait ici bien évidemment été déposée.
    Cordialement.

    – (copie de ce commentaire à Mme Audrey Azoulay, Ministre de la Culture)

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