Monique provoque un accident puis crache, mord et écrase les testicules des policiers

Agressivité. Après avoir provoqué un accident, la Vernonnaise de 57 ans avait insulté, mordu et craché au visage des policiers.

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Les rues de Vernon sont calmes en ce début de soirée du 13 février 2015. Il est 19 h 40, il fait nuit. La circulation est fluide. Soudain, à la suite d’un ralentissement rue d’Albufera, une voiture sans permis vient violemment percuter les véhicules arrêtés.

Après un moment de flottement, les différents protagonistes sortent de leur véhicule pour constater les dégâts. C’est alors qu’ils se font vertement invectiver par Monique D., 57 ans, habitant Vernon, conductrice du véhicule en cause.

Accablés d’insultes et de propos incohérents, les victimes décident d’appeler la police. Les policiers ont toutes les peines du monde à extraire la femme de son véhicule, dans lequel elle s’était retranchée, criant par la vitre ouverte : « Je suis handicapée, mon fauteuil roulant est coincé. Pis, vous avez pas intérêt à me toucher », le tout agrémenté de termes choisis, parmi les plus orduriers. Les policiers arrivent à leur fin et la font monter dans leur fourgon.

À peine entrée dans le véhicule, la Vernonnaise griffe un agent à la main, en mord un autre au bras, descend le pantalon d’uniforme de l’un des fonctionnaires, tout en profitant de cette action pour lui écraser les testicules. Sur sa lancée, elle crache au visage du premier agent une glaire sanglante (il sera fait état par la suite qu’elle est porteuse du virus de l’hépatite C).

Ce comportement déchaîné de la contrevenante et son statut d’handicapée ont incité les fonctionnaires de police à faire appel à leurs collègues sapeurs-pompiers pour la prendre en charge. Ces derniers sont accueillis suivant le même protocole et avec la même verdeur verbale.

Le procureur de la République réclame pour cette multirécidiviste (huit condamnations pour les mêmes délits à son casier judiciaire) une peine de douze mois de prison ferme.

Malgré les sourires du parquet à l’énoncé des faits, la prévenue écope de huit mois de prison ferme, de l’interdiction de conduire un véhicule terrestre à moteur pendant trois ans et de la confiscation de sa voiturette.

Paris Normandie

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