Éric, ancien entraîneur de gymnastique filmait les filles à leur insu dans les vestiaires

Des traces de vidéos pédopornographiques sur le disque dur de son ordinateur, des photos explicites sur deux clés USB retrouvées dans sa voiture, des fichiers effacés avant l’intervention de la gendarmerie.
Ce professeur de gymnastique d’un club de Guise, renvoyé par le comité départemental de la discipline, depuis octobre 2014, n’a pas vraiment justifié l’intérêt qu’il porte pour les images pédopornographiques, ni depuis quand le problème perdure. « Je sais que j’ai un problème », a-t-il balbutié, mardi, à la barre du tribunal correctionnel de Saint-Quentin.
Le pot aux roses a été découvert par deux jeunes gymnastes. Le 5 mars, elles ont été intriguées par un petit objet, sortant de la poche d’une chemise, le tout accroché dans leur vestiaire. Le professeur de gymnastique avait pris soin de dissimuler son œuvre à travers une caméra stylo. Pour être sûr que les dirigeants du club de gymnastique et que leurs parents ne les accusent pas d’affabuler, elles ont filmé le dispositif.
Sanctionné de deux ans de prison dont un avec sursis, Éric Harrison ne peut plus approcher de mineurs, lui qui avait déjà été condamné par la cour d’appel d’Aix-en-Provence, en février 2008, pour détention d’images pédopornographiques.