Daniel condamné à Vingt ans de réclusion pour le meurtre d’une septuagénaire

Élucidé douze ans après, le meurtre d’une septuagénaire dans les Pyrénées-Atlantiques a entraîné la condamnation d’un ancien maçon à 20 ans de réclusion.
Ancien maçon, Daniel Trey a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle dans la nuit de lundi à mardi pour le meurtre d’une septuagénaire à Eysus, dans les Pyrénées-Atlantiques en 2001.
Les révélations de sa complice à l’origine du jugement
Douze ans plus tard, le meurtre avait été élucidé grâce aux révélations de sa complice et ex-épouse qui le faisait chanter.
Jugée à ses côtés par la Cour d’assises de Pau, son ex-femme, Karine Barboure, a été condamnée à 13 ans de réclusion criminelle.
Ses objets volés, la septuagénaire retrouvée morte en 2001
Marguerite Lagrave, 78 ans, avait été retrouvée morte à son domicile d’Eysus, près d’Oloron-Sainte-Marie, en novembre 2001, avec de multiples traces de coups au visage et deux plaies d’égorgement à l’arme blanche.
Tous ses biens de valeur avaient également été volés. Les enquêteurs n’avaient pas élucidé ce meurtre et une ordonnance de non-lieu avait été prononcée en septembre 2005.
La complice du coupable également impliquée
Mais l’affaire avait rebondi en mars 2013, lorsque Karine Barboure s’était rendue à la gendarmerie de Lacanau (Gironde), où elle résidait depuis sa séparation, pour dénoncer son ex-mari, entraînant une réouverture de l’enquête.
Placé en garde à vue, Daniel Trey avait reconnu avoir cambriolé le domicile de la septuagénaire et l’avoir tuée après avoir « paniqué ».
Il avait également déclaré que son ex-épouse « se trouvait avec lui au moment des faits, qu’elle était restée dans la voiture, mais l’avait aidé à faire disparaître les indices » et l’arme du crime.