Meurtre d’un homosexuel : Maximilien et son frère Aurélien condamnés à 20 et 25 ans de prison

La cour d’assises a retenu l’homophobie comme circonstance aggravante bien que les deux jeunes aient eu des rapports sexuels avec la victime.

Le tribunal a finalement condamné Aurélien Lefèvre à 25 ans de prison, et Maximilien, son frère, à 20 ans. La voisine, quant à elle, sera condamnée à 2 ans de prison ferme pour non-assistance à personne en danger.

La Depeche


 

Maximilien et Aurélien Lefèvre jugés pour avoir assassiné un homosexuel 

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Le procès de deux frères accusés d’un homicide homophobe s’ouvre aujourd’hui devant la Cour d’assises de Seine-Maritime. Le 27 août 2012, le corps de Johnny Aubert, 38 ans, était découvert, en état de décomposition, sur le sol de la cuisine.

Trois écrits homophobes dans l’appartement

Outre le contenu de tous les meubles, dont certains brisés, répandus par terre, des traces de sang étaient visibles sur les murs et au sol partout dans l’appartement, notamment dans la salle de bains.

Deux inscriptions à caractère homophobe visant la victime avaient également été écrites sur le mobilier et une troisième sur un mur.

Parmi des vêtements tachés de sang, un couteau était retrouvé, en plus de deux autres plantés dans des murs. Sur la table basse du salon se trouvait une carte d’identité au nom de Maximilien Lefevre, ancien amant de la victime. Leur relation avait pris fin courant 2011, mais il était revenu vivre rue de Lausanne fin juillet début août à la demande de son ex.

Selon le témoignage de la voisine du dessous, cet homme de 25 ans qu’elle connaissait de vue pour être l’amant de la victime, est venu dans la soirée d’un lundi, le 6 août, lui demander une cigarette.

Il lui a parlé de Johnny Aubert, qu’elle avait entendu le matin même crier « Arrête, arrête », en déclarant qu’il n’était pas mort. Maximilien Lefevre l’a alors invité à venir vérifier ses dires. La voisine l’a suivi. En entrant dans l’appartement, elle a aperçu un inconnu, Aurélien Lefevre, 22 ans, en train de s’habiller.

Aurélien Lefevre nie avoir voulu tuer. Son frère Maximilien, sous curatelle depuis 2008, l’a admis.

Paris Normandie

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