Luc Tangorre : « le violeur des quartiers sud de Marseille » en garde à vue

Condamné à deux reprises pour des viols devant les Assises des Bouches-du-Rhône et du Gard, Luc Tangorre, est selon nos renseignements, entendu depuis ce matin dans une caserne de gendarmerie du Gard pour une nouvelle affaire « d’agressions sexuelles » sur une mineure.

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François Mitterrand président de la République l’a gracié en 1986 alors qu’il avait été condamné en 1983 par les Assises d’Aix en Provence à 15 ans de réclusion pour 8 viols et 10 tentatives d’agressions sexuelles. « Le violeur en série des quartiers sud de Marseille », comme il était surnommé à l’époque, était parvenu de prison à émouvoir ce que la France comptait d’intellectuels engagés dans les années 80. Les écrivaines Margueritte Yourcenar ou Françoise Sagan ont fait partie de son comité de soutien, comme le maire de Marseille Jean Claude Gaudin ou l’historien Pierre Vidal Naquet qui n’a pas hésité à prendre la plume pour dénoncer l’« erreur judiciaire » du « Dreyfus marseillais ».

Scientifiques, politiques de tout bord, écrivains ou historiens de renoms, Luc Tangorre peut s’enorgueillir d’avoir obtenu le soutien de l’intelligentsia parisienne avec près de 2 000 personnalités qui ont signé une pétition clamant son innocence.

En 1986, 4 mois après avoir été gracié par le Président Mitterrand, patatras, tout s’effondre pour le comité de soutien… Luc Tangorre récidive. Il est mis en examen à Nîmes pour les viols de deux touristes américaines pendant la Feria. Une nouvelle fois condamné en 1991 par les Assises du Gard, à Nîmes, à 18 ans de réclusion, il continue de clamer son innocence sans émouvoir ce coup-ci ses soutiens devenus invisibles.

On ne pensait ne plus jamais entendre parler de lui dans le Gard. Et pourtant après avoir purgé sa peine et alors qu’il a toujours tout nié, il est une nouvelle fois mis en examen à Nîmes durant l’été 2014, pour une agression sexuelle sur une mineure de 12 ans. Une fillette agressée alors qu’elle déambulait dans un jeu gonflable en forme de labyrinthe dans la station balnéaire du Grau-du-Roi.

C’est dans le cadre d’une nouvelle plainte d’une fillette qui passait ses vacances au Grau-du-Roi il y a quelques années, que Luc Tangorre est en garde à vue depuis ce matin…

Objectif Gard

Romain, un violeur en série confondu par son ADN six ans après

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La mise en cause d’un homme de 31 ans, dans une affaire d’agression sexuelle à Troyes (Aube), a sans doute permis de mettre un nom sur un mystérieux violeur en série qui a sévi à Lyon entre 2010 et 2013. Mardi, Romain C., saisonnier de 31 ans, a été interpellé mardi en Haute-Savoie, où il habite. Il aura fallu six ans pour le confondre.
La première fois avérée que Romain C. a agressé une femme, c’était dans la nuit du 23 au 24 janvier 2010. A l’époque, la police lyonnaise avait enregistré deux plaintes. La première émanait d’une jeune femme de 23 ans, violemment frappée et violée dans un parc du Ier arrondissement de Lyon. La seconde victime, âgée de 25 ans, avait subi le même sort dans le Ve arrondissement.

Le 2 juin 2011, une femme de 28 ans était à son tour agressée vers 7 heures du matin dans le IIIe arrondissement, sans que le violeur parvienne à ses fins. Des traces ADN dites de contact avaient été relevées.

Le 7 mars 2013, il est 3 heures du matin lorsqu’une femme qui rentrait chez elle est frappée et violée dans le hall de son immeuble, situé dans le VIIe arrondissement. L’individu est visible sur une caméra de vidéosurveillance située à proximité mais l’enquête n’aboutit pas.

Un prélèvement buccal de son ADN est toutefois réalisé. Quelques semaines plus tard, les policiers lyonnais sont avertis que la trace ADN de 2010 et 2011 a été mariée à un nom dans le fichier national des empreintes génétiques.

Le violeur en série a reconnu un viol et une tentative mais prétend ne pas se souvenir des autres. Il a été mis en examen pour viols jeudi, et incarcéré.

Le Parisien

Denis, le violeur en série rattrapé par des analyses génétiques

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La Rochette. Denis F. avait déjà été condamné en 2011 pour avoir violé une septuagénaire dans le bois de La Rochette en 2009. C’est également dans un bois qu’il a tenté d’abuser d’une femme de 23 ans en 2006 à Roissy-en-Brie.

lI avait été surnommé « le violeur au pistolet électrique » lors de son passage devant la cour d’assises de Melun en 2011, en référence à l’arme dont il se servait pour neutraliser les femmes dont il abusait. Il avait alors été condamné à 15 ans de réclusion criminelle pour trois viols.

Mais le 14 juillet 2006, ce sont ses poings que Denis F. a utilisés pour maîtriser Florence*, 23 ans à l’époque, avant d’essayer de la violer. 

Trois mois. C’est le temps qu’il a fallu à Denis F. pour replonger suite à sa sortie de prison en février 2006, après avoir purgé une peine de six ans d’emprisonnement pour de multiples agressions sexuelles.

Le Parisien