Fabrice a été incarcéré pour sévices sexuels sur sa chienne

Un homme, condamné par le passé pour agression sexuelle sur une mineure et pour détention d’images pédopornographiques, s’est attaqué à son chien. Jeudi, le tribunal a ordonné son incarcération.

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Ce sont des faits sordides, pratiqués sur une chienne, que les magistrats boulonnais ont jugés ce jeudi. Ces actes ont été commis entre le 1er et le 23 septembre 2015 au domicile du prévenu. Les personnes demeurant dans la maison mitoyenne du prévenu ont fait appel aux services de police le 23 septembre.

Depuis leur arrivée dans les lieux (une vingtaine de jours), ils sont dérangés matin, midi et soir par des nuisances sonores provenant de la télévision de leur voisin occupé à regarder des films pornographiques. Mais ce n’est pas la seule raison qui pousse ces personnes à demander l’assistance des policiers. Ils font également état de cris et d’aboiements d’une chienne se trouvant dans les lieux.

L’individu est interpellé et il nie tout acte de nature sexuelle avec son animal. Devant l’état de stress de l’animal, les enquêteurs l’emmènent dans une clinique vétérinaire où une série d’examens sont pratiqués. Le praticien confirme que l’animal a bien été maltraité sexuellement.

Une nouvelle chienne

En 2013, le prévenu Fabrice Leborgne avait déjà été condamné deux fois, pour agression sexuelle sur une mineure mais aussi pour détention d’images à caractère pédopornographique.

Le tribunal le condamne à 18 mois de prison dont 6 mois avec sursis avec obligation de soins. Il lui est définitivement interdit de détenir un animal.

La Voix du Nord

Poussins broyés, étouffés dans des sacs poubelles : 6 mois avec sursis requis contre Daniel Glevarec

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Des poussins broyés, étouffés dans des sacs poubelles ou jetés vivants dans une benne à ordure. En novembre dernier, les internautes ont découvert ces scènes dans une vidéo mise en ligne par l’association de défense des animaux L214.

Trois mois plus tard, une peine de six mois de prison avec sursis a été requise au tribunal correctionnel de Brest pour des actes de cruauté à l’encontre du président du couvoir Saint François à Saint-Hernin (Finistère), où avait été tournée la vidéo. Le parquet a également requis une amende de 30 000 euros, dont 15 000 avec sursis, à l’encontre du couvoir. Le jugement a été mis en délibéré au 8 mars.

A l’audience, le dirigeant du couvoir, Daniel Glevarec, a partiellement reconnu les faits qui lui sont reprochés, assurant avoir été au courant de certaines pratiques non conformes avec la législation mais ne pas les avoir cautionnées. «Jamais de la vie je n’ai prôné ce genre de technique, mais je n’étais pas derrière les salariés», a assuré Daniel Glevarec, suggérant que ces derniers ne respectaient pas ses consignes.

Le Parisien