Nice : le gendarme Lylian Legrand aux assises pour meurtre et tentative de viol d’une étudiante

Un gendarme de Nice, Lylian Legrand, est jugé dès ce lundi 10 octobre à Douai pour le meurtre et la tentative de viol de Stéphanie Fauviaux en 1995. Son ADN a été retrouvé sur le peignoir de la victime… 17 ans après les faits.
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Sans la science, il n’y aurait jamais eu de procès. Un policier, confondu par son ADN, est jugé à partir de ce lundi devant la cour d’assisses du Nord à Douai pour le meurtre et la tentative de viol de Stéphanie Fauviaux, une étudiante de Lille, en 1995. L’ADN de Lylian Legrand a été retrouvé sur le peignoir de la victime, 17 ans après les faits.  Au premier jour du procès, qui doit durer quatre jours, le suspect a plaidé non coupable : « Je conteste les faits de meurtre et de tentative de viol », a déclaré Lylian Legrand.

Il aura fallu cinq juges d’instruction, deux services de police, de nombreux experts, des dizaines d’auditions et des centaines de prélèvements génétiques au cours des 17 années d’investigation pour tenter de trouver le meurtrier de Stéphanie Fauviaux. Le 24 mai 1995, cette étudiante de 18 ans avait été découverte par la police, étranglée, vêtue d’un peignoir largement ouvert, dans la baignoire de l’appartement qu’elle partageait avec une amie à Lille. « Traumatisme crânien », « marques de strangulation », « brûlures au 2e degré » et « ecchymoses sur l’intérieur des cuisses » laissant envisager des violences sexuelles, révèle l’autopsie.

LCI

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