L’extrême-droite utilise de nouvelles parenthèses pour mener ses attaques antisémites
Après la parenthèse, la parenthèse inversée. Il y a un mois, 20 Minutes vous parlait de l’« écho », code utilisé par les suprématistes américains pour désigner les noms juifs. En fait, ces militants d’extrême droite encerclaient sur Twitter les noms à consonance juive de six parenthèses (ou parfois de crochets), pour encourager les trolls à harceler ces personnes.

Le symbole « écho » était surtout monté en puissance lorsque des soutiens de Donald Trump avaient apostrophé plusieurs journalistes américains par ce code, comme Jonathan Wiesman du New York Times et Julia Ioffe, auteure d’un portrait de l’épouse Trump dans GQ. Melania Trump avait déclaré que la journaliste avait « provoqué » ces attaques antisémites.
Un symbole difficilement détectable
En réaction, des journalistes, des militants pour l’égalité des droits et de simples utilisateurs de Twitter avaient à leur tour commencé à encercler leurs propres noms de parenthèses, rendant ainsi illisible l’opération des suprématistes. Mais ces derniers n’ont pas renoncé. Leur nouvelle trouvaille ? Placer les parenthèses à l’envers, cette fois-ci autour de leur propre nom, de cette manière :
@KarmaStone420@RealAlexJonespic.twitter.com/H7I5zJDFuW
— )))John Locke((( (@LockeJohn_) 4 juillet 2016