Jean-Louis viole sa fillette de 8 ans et son codétenu et songeait à égorger une nonne

- « Je voyais la folie »
« Nous avions des relations de dominant à dominé pour le programme télé, le ménage… J’étais l’ombre de l’ombre de moi-même. Il m’obligeait à cantiner pour lui, il m’insultait, me traitait de ‘tutu’, de ‘pédophile’, m’humiliait, me faisait laver ses chaussettes, me donnait des coups pour m’endurcir. Il m’avait dit qu’il était là pour un trafic de produits anabolisants. Tout était prétexte pour me faire peur. C’est un grand manipulateur. Vous auriez vu son regard, je voyais la folie. Il m’a fait avouer mon homosexualité, puis il m’a demandé de lui faire des massages du dos, des jambes, puis des fesses et de lui pratiquer la sodomie. Puis, il m’a contraint à des rapports sexuels. Pendant la nuit, entre deux rondes. Il m’a demandé de me coucher sur le ventre, de me cacher le visage car j’étais trop laid et je l’aurais fait débander. Il m’est impossible de l’oublier. Physiquement. »
Et de se remémorer « la peur », « les pressions ». « Je ne pouvais même plus aller à la douche. Il m’avait parlé d’un canon de fusil mis dans la bouche de son ex-femme, il me menaçait de me faire agresser en promenade, d’attaquer mes amis dehors. J’avais le sentiment que c’était parce que j’étais homosexuel. C’était un peu : ‘Tu l’as bien cherché’. Il me disait : ‘Tu vas me servir de vide-couilles’ et il me faisait faire des poèmes pour sa nouvelle compagne. »
L’homme tente de « verbaliser » sa souffrance auprès de l’aumônier, d’une sœur à la messe. En vain. « C’était impossible à entendre. J’avais mis de côté des somnifères, des anxiolytiques et du Coca, je voulais l’endormir et l’égorger avant de me suicider tellement j’en avais marre. Il fallait que je craque ou que je fasse une connerie pour que l’on voit enfin…»