« Je vais mettre un contrat sur ta tête et ta famille. T’es mort » David frappe des surveillants de prison
Ce détenu venait d’apprendre la mort de son frère, abattu par balles. Endeuillé et sous tension, il s’en était pris à des surveillants. Total : dix mois de prison supplémentaires.

C’était le 23 février, à la maison d’arrêt de Reims. David Barguet, capuche sur la tête, s’en va en promenade. Un surveillant récemment arrivé lui demande de se découvrir. Et tout dégénère. Insultes. Corps à corps. Le détenu, qui a saisi au cou le surveillant, le projette contre une grille : deux points de suture au cuir chevelu et deux jours d’incapacité de travail pour ce dernier.
Les renforts arrivent et maîtrisent à grand-peine l’individu. Des outrages, encore, dont celui-ci : « Va sucer le cercueil de tes morts ! » Des menaces ciblées, aussi : « Quand tu sortiras, tu feras bien attention, je vais mettre un contrat sur ta tête et ta famille. T’es mort ! » David Barguet, 25 ans, est conduit à l’isolement où, entre deux cris, il bouche son lavabo et déclenche un dégât des eaux.