Sylvie force sa belle fille à avoir des ébats sexuels et diffuse la vidéo sur Facebook
On ne peut pas vraiment parler de co-location. Peut-être d’hébergement familial. Reste que le climat familial a très vite tourné à l’enfer pour une jeune femme rapidement isolée dans cette étrange tribu.

En ce foyer, la maman, née en 1967, comptent quatorze enfants de trois unions différentes. Sylvie H., pour tout le monde, est la « cheffe de maison ». Elle accueille donc la compagne de l’un de ses fils. D’autant plus que la demoiselle s’avérera rapidement enceinte. Manque de chance, des poux débarquent également. Avec leur lot de contagion au sein de cette immense collectivité. La nouvelle venue hérite rapidement du statut de souffre-douleur. Les sévices iront crescendo, de juin à décembre 2010.
Il y a d’abord les petits tracas. La vaisselle non lavée et systématiquement attribuée à la pestiférée. Puis, toujours pour éviter la propagation de la vermine, les bains, non pas sous la douche familiale, mais dans un bac à poissons installé dans le jardin.
Tout cela invite à l’escalade. La tête de Turc se retrouve un jour cernée et forcée d’utiliser une carotte en guise de sextoy. Avec exercices plus ou moins simulés. Souvent moins que plus. D’ailleurs, à une époque chacun aurait pu être juge. La vidéo de ces ébats forcée est postée sur Facebook. La malheureuse finira par fuir la maison, avec son compagnon et son bébé.
Cinq ans plus tard, une famille presque entière (cinq personnes) occupe les bancs des prévenus, face au président Mikaël Simoëns. Et parvenant encore à susciter la colère de la procureure Emmanuelle Laudic-Baron, ulcérée par l’absence d’empathie des mis en cause.
À Armentières, cette affaire a causé un immense émoi. D’où un qu’en dira-t-on visiblement actif. Réaction de la cheffe de famille : « J’ai envie de quitter Armentières. Après ce qu’on m’a fait. » Pendant cinq ans, elle est restée, comme les autres prévenus, sous contrôle judiciaire. Sanction : de 18 mois de prison (sans mandat de dépôt) pour Sylvie H. à quatre mois avec sursis.