Lionel tabasse sa femme pour une cigarette

Droit dans son chandail beige, Lionel L. comparaissait hier pour des violences exercées sur sa femme le 1er novembre à Ajaccio.
En l’espèce, dit le texte « de lui avoir donné des coups de pieds alors qu’elle se trouvait à terre et de lui avoir tiré les cheveux pour frapper son visage contre le mur« .
Faits dont le tribunal l’a reconnu coupable, le condamnant à deux mois de prison avec sursis et des obligations de travailler et de se soigner. À la barre, le presque quinquagénaire « en recherche d’emploi » depuis que son « RSA s’est arrêté, en août » reconnaît placidement les faits.
Un moment donné, c’est parti, j’ai frappé. » Visiblement peu convaincu par la tautologie du raisonnement, le juge poursuit l’enquête : « Pourtant, vous l’expliquez comme si c’était évident… » se fatigue le juge. On en arrive au coeur de l’affaire : une « histoire de cigarette ».