
L’auteur du Traité de l’Athéologie abordait la question de l’islam avec beaucoup de précautions linguistiques, ne voulant visiblement pas heurter le public tunisien.
Celui qui disait que l’islam n’est pas une religion de paix, de tolérance et d’amour, a opté en Tunisie pour le politiquement correct, s’abritant derrière les contradictions de l’islam et se focalisant sur les versets qui prônent la tolérance. Le mot islam n’est jamais suivi d’une critique.
Il préfère plutôt parler des religions prosélytes, de celles appelant au meurtre sans s’y atteler davantage.
L’origine du terrorisme
Michel Onfray se livre à une critique acerbe contre l’ingérence occidentale dans les pays arobo-musulmans, origine de la terreur terroriste qui frappe l’Europe, selon lui.
Le philosophe ne mâche pas ses mots contre les dirigeants occidentaux qui « ont renversé des dictateurs laïcs », semant ainsi le chaos dans ces pays.
Quant à la supposée laïcité du régime syrien, agitée en épouvantail par Bachar Al Assad lui-même, elle s’apparente plus à de la propagande qu’à un souci réel de préserver les minorités notamment chrétiennes: « La manipulation de la laïcité par le régime se manifeste à deux niveaux: au niveau interne, liée à la nature communautaire du pouvoir, et au niveau externe, liée à l’image du régime devant la communauté internationale et notamment les pays occidentaux.
L’inanité du discours expliquant le terrorisme
Michel Onfray pointe du doigt également « une République rendue indésirable pour des enfants », en parlant de la situation des Français de culture musulmane en France. Les discriminations dont souffrent certains musulmans en France expliquent, selon lui, que certains d’entre eux adossent la cause djihadiste.