Jimmy « athée » crie « Allah Akbar » et tire sur des agents de sécurité du marché de Noël

les-coups-de-feu-tires-depuis-une-fenetre-du-centre-ville-de-montbeliard-le-5-decembre-dernier-avaient-seme-une-sacree-panique-photo-d-archives-lionel-vadam-1451942779

Les coups de feu tirés depuis une fenêtre du centre-ville de Montbéliard avaient semé une sacrée panique

Un grand échalas aux petites lunettes et à la barbichette. Voilà à quoi ressemble celui qui a mis en émoi Montbéliard, le 5 décembre dernier. Suite à ses agissements, le centre-ville de la cité des Princes avait été bouclé quelques heures et le GIPN avait été activé avant que la situation ne soit maîtrisée.

L’agent de sécurité : « On a vu des flammes sortir de l’arme »

Tout avait débuté sur les coups de 3 h. Mike, un agent de sécurité en poste pour veiller sur les chalets du marché de Noël entend des détonations. « Avec un collègue on est allé voir ? Au début, on pensait que c’étaient des pétards. Et puis on a vu des flammes sortir d’une arme », raconte ce solide gaillard, à la barre du tribunal.

La stupeur fait place à la peur. « Le type nous a dit : Si vous avancez, je vous tire dessus bande de fils de p… On s’est alors retranché sous un porche, à côté de Jeff de Bruges. Il a tiré au moins une fois dans notre direction », poursuit-il. La police est appelée à la rescousse.

Entre-temps, le forcené défouraille à tout va. Douze cartouches vides seront retrouvées dans son appartement. Vers 4 h 15, un « Allahu akbar » s’élève de l’appartement.

En garde à vue, les enquêteurs constatent qu’ils ont plutôt affaire à un type paumé qu’à un terroriste. Devant le tribunal, le prénommé Jimmy tente d’expliquer son geste.

« Je ne suis pas musulman. Je suis athée. J’ai fait n’importe quoi ».

« C’est un moment où j’étais dans la misère. J’avais été licencié. Je n’avais pas touché mon chômage et je venais de recevoir une facture d’EDF pour 1 000 €. J’ai pété un plomb ».

Le tribunal a condamné le tireur à trois mois de prison avec un sursis encadré d’obligations : travailler, se soigner et indemniser les victimes. L’agent de sécurité se voit allouer 700 € de dommages et intérêt, les neuf policiers, 300 € chacun.

Vosges Matin

Tout commentaire à caractère raciste, diffamatoire ou incitant à la haine envers quelconque communauté sera supprimé et pourra donner lieu à des poursuites judiciaires, conformément à la législation en vigueur.