Fabien Poulle a été condamné à deux mois de prison ferme pour des menaces de violences à l’encontre de son voisin, qui vit « un enfer ».

La querelle de voisinage s’est terminée devant la barre du tribunal correctionnel de Saint-Quentin, mardi 9 février. Deux voisins domiciliés à Attilly s’expliquent sur diverses insultes et menaces de violences, le tout sur fond d’histoire d’amour entre leurs enfants.
Tout commence le 9 août dernier. La victime est dans son jardin en train de fumer quand elle entend son voisin annoncer qu’il va démonter sa palissade. Point trop n’en faut, la victime l’insulte plus précisément d’un nom d’oiseau faisant référence à sa mère. Fabien Poulle voit rouge et c’est un flot d’insultes.
Le tout est enregistré. « Oui, je reconnais, je suis passé aux insultes, mais ce n’était pas un homologue. » L’ensemble des dires est repris, ce qui a permis à la substitut du procureur de requalifier les faits de menace de mort en menace de violences, avant de requérir deux mois de prison ferme et 400 euros d’amende.
« Ce n’est pas une vie. J’ai condamné la moitié de ma maison pour éviter de croiser son chemin. J’ai deux entrées, je passe par derrière, lance la victime. Je ne suis pas en sécurité chez moi. Il dit qu’il va baiser ma femme, c’est normal de la part d’un voisin ? Ce n’est pas une vie. » Un témoignage balayé d’un revers de main par l’avocat de la défense. « C’est un fieffé menteur. Cette pseudo-victime, c’est le petit facho de campagne. » Et maître Olivier Hourdin de demander la relaxe pour son client et l’indulgence pour de l’outrage envers les gendarmes.
Le tribunal a condamné Fabien Poulle à deux mois de prison ferme, l’obligation d’indemniser sa victime à hauteur de 500 euros et à 200 euros d’amende.