Un maire condamné pour avoir traité les gendarmes de « bon à rien »

Il avait traité de « bons à rien » des gendarmes qui tardaient à intervenir pour maîtriser un individu ivre sur la voie publique.
Écœuré, le maire de Saint-Ouen Domprot, Philippe Coquin. Lundi 11 janvier, l’après-midi, il a été condamné à verser une amende de 500 euros et à verser 150 euros à une gendarmette pour un outrage commis le 7 septembre 2014, lors de la fête du village.
L’individu a notamment tabassé un homme qui avait déjà les deux mains cassées et frappé le fils de l’édile. Pour autant, le maire aurait tenté de calmer le jeu. Présents sur les lieux, d’après des témoins, les gendarmes auraient tardé à intervenir. Ce qui a poussé le maire à les invectiver : « Intervenez, bons à rien. »