Chantal et Florence, deux patronnes écrouées pour proxénétisme, et trafic de stupéfiants

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Ça fait 50 ans que cela dure, alors on n’en a sûrement pas fini, mais on leur a porté un gros coup », savourait hier un enquêteur de la Police judiciaire dont la brigade de répression du proxénétisme a « dégringolé » tout un pan historique

C’est la déposition d’une ex-employée qui a permis de déclencher les investigations en mai 2014. Elle dénonçait les faits de proxénétisme aggravé qui se jouaient dans le huis clos des établissements Le Brasilia.

Des informations précises rapidement vérifiées par des surveillances qui permettaient d’établir un organigramme dont les têtes pensantes semblaient être les deux gérantes, de droit ou de fait, de ces deux institutions : Chantal, 61 ans, et Florence, 52 ans, toutes deux déjà condamnées pour « proxénétisme par aide à la prostitution d’autrui ».

Le tout souvent saupoudré de cocaïne. Jonathan, 35 ans et un homme de 56 ans, étaient identifiés comme les fournisseurs potentiels du produit, écoulé grâce à la complicité de barmaids et d’hôtesses.

Outre des saisies d’argent liquide, de faux papiers et de comptes relatifs à un trafic de stups au domicile des interpellés, 690 000€ étaient saisis sur leurs comptes bancaires et autres placements financiers.

Au terme de trois jours de présentations devant un juge d’instruction, dix suspects étaient mis en examen et écroués, dont toutes les « patronnes » et un barman.

La Provence

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